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Ce que le temps ne rend pas.

Aujourd'hui, j'aimerais aborder un sujet qui est universel et qui existe depuis la nuit des temps. Cette ressource que nous avons tous, mais qui est aussi très rare . J'en avais parlé brièvement la semaine dernière. Eh oui, je parle du temps. Un concept qui a été visité par des artistes, des auteurs et des philosophes. Car oui, c'est un concept. Contrairement à ces objets qui peuvent nous entourer, qui sont tangibles, le temps, lui, est intangible. L'humanité a su le mesurer pour que nous puissions tous avoir une référence, afin de nous y retrouver, de nous accorder. Sans cette mesure, la perception que nous en avons est différente. Nous avons su le nommer, car nous le subissons. Mais qu'en est-il vraiment ? Au fil des années, j'ai compris et assimilé qu' il est devenu bien trop précieux pour le gaspiller . Paradoxalement , nous courons derrière, et c'est une course qui n'a ni début ni fin. Le seul instrument viable que nous ayons, c'est n...

Pour que chaque battement compte vraiment.

L’autre jour, j’ai regardé un film : Demain est un autre jour ( Life List en anglais). Et je vous le dis tout de suite : ce film m’a profondément émue. Il a résonné en moi. Et il m’a aussi fait me demander : qu’est-ce que je veux vraiment faire de ma vie ? Je ne parle pas de métiers ou de carrières. Mais de ce qui me fait vibrer, de ce qui fait que, quand je donnerai mon dernier souffle dans ce monde, je pourrai me dire : « Ma vie a valu la peine d’être vécue. » Et je ne parle pas d’une villa hors de prix ou d’une voiture de luxe, non. Je parle de ce qui me fait être , et non paraître . De ce qui me fait vivre , et non survivre . Un jour, j’ai eu une discussion avec un de mes frères. Il m’a dit : « Je préfère mourir avec -500 euros sur mon compte mais avoir fait ce que j’aimais, plutôt que d’être riche et de ne pas avoir vécu. De toute façon, l’argent part et revient. » Et moi, j’ai complété, un peu pensive : « Oui… mais le temps, lui, ne revient jamais. » Au fond, on le sait to...

Quand la peur me parle, que me dit-elle vraiment ?

  « J’ai peur . » C’est ce que me dit souvent une voix quand je commence à hésiter. Et c’est ce qui est arrivé il n’y a pas si longtemps que ça. Cette fois-là, ça concernait mon avenir professionnel. Je suis à la croisée des chemins . Derrière moi, j’ai déjà un beau parcours, pas linéaire certes, et surtout fait de changements, de réponses à certaines remises en question sur mon parcours professionnel. Là, c’est différent des changements que j’ai eus jusque-là. Car, celui-là, je l’ai décidé, mais… maintenant, je doute . « Oui, mais et si tu n’y arrivais pas ? ». Effectivement, et si je n’y arrivais pas ? Le chemin que je prends, celui qui m’est propre. Mais… Est-ce que je suis légitime ? Légitime de prendre ma place et d’aller vers ce vers quoi je veux aller ? Dis-moi, Peur, qu’essayes-tu de me dire ? Je ne comprends pas ton langage, tout ce que je ressens, c’est… Un nœud dans le ventre, une gorge nouée, une panique qui m’envahit, et la respiration qui commence à s’emballer. ...

Sauvegardes émotionnelles.

 J’étais en train d’écouter de la musique aléatoirement, quand d’un coup, je suis tombée sur un medley de Kingdom Hearts , ça m’a fait remonter un souvenir : c’était avant le bac, celui de la semaine qui était censée être une semaine de révision. Je l’ai passée à jouer à Kingdom Hearts . Et là, je me suis demandé : quelles œuvres, qu’elles soient littéraires, vidéoludiques ou musicales, m’ont trouvée à certains moments de ma vie ? Celles qui, justement, sont devenues marquantes parce qu’elles m’ont rencontrée au bon endroit, au bon moment. Et j’ai repensé à ce fameux passage de Proust, celui de la madeleine. Il y raconte comment une simple bouchée ravive, sans prévenir, des souvenirs d’enfance entiers. Me concernant, je n’ai pas vraiment de plat ou de parfum qui déclenche ça. Mais mes madeleines, elles, utilisent d’autres sens que le goût ou l’odorat. Oui, pour moi, ce sont des sons et des images. L’ouïe. La vue. Et je me rappelle que Card Captor Sakura a été le premier anime...

Je n’ai plus envie de plaire. J’ai envie de me reconnaître.

L’autre fois, j’ai regardé un film : Mulan. Je ne parle pas du film d’animation de 1998, non, mais le live action qui est sorti en 2020, par Disney. Comme tous ses films d’animation actuel, ils sont reproduits en live action. À mon sens, ce film a une profondeur que le film d’animation n’a pas , car il a une ambiance plus sérieuse, moins cartoon. J’imagine que ce film a dû faire des déçu(e)s car on n’y voyait pas l’emblématique Mushu, ce petit dragon rouge, qui accompagnait Mulan et qui essayait de l’aider comme il le pouvait. Lors de l’annonce de sa sortie en 2020, je m’étais dit que j’allais le regarder à sa sortie, mais ce n’est que cinq ans plus tard que je prends réellement le temps de le regarder. Et pourquoi j’en parle maintenant ? C’est parce que je me suis un peu reconnue en elle . Ce que je veux dire, c’est qu’ on a, en chacun de nous, une force que nous n’osons pas réellement montrer. Ou du moins, que nous sommes contraints de cacher. Et c’est d’autant plus vrai...

Qui suis-je aujourd'hui ?

Il est toujours compliqué de répondre à cette question, surtout quand nous prenons le temps de nous arrêter un instant et de se demander «  Qui est-ce que je suis ? Qu’est-ce que je fais là ?  ». Là, nous ne nous arrêtons pas simplement à «  Oui, je suis untel… Je fais telle ou telle chose  ».  Nous cherchons bien plus que ça derrière cette simple question qui paraît enfantine. Dans le contexte actuel, c’est bien plus qu’une question de rhétorique. Alors oui, qui suis-je aujourd’hui ? Qu’est-ce qui fait que mon être se connecte avec l’environnement qui m’entoure ? Au-delà de mes spécificités physionomiques qui me différencient des autres, au-delà d’une simple étiquette, je me cherche encore. En revanche, ce qui est sûr, c’est que même si mon avenir puisse être incertain et encore à écrire, mon passé a forgé ce que je suis actuellement : ma manière de penser, de faire et d’agir. Dernièrement, j’ai pu assister à un atelie...